La maladie asthmatique reste responsable d’une morbidité et d’une mortalité importante malgré l’existence de thérapeutiques efficaces. L’objectif de sa prise en charge est d’obtenir un contrôle optimal.
Il s’agit d’une étude prospective chez 120 patients suivis en consultation d’allergologie ; nous avons évalué le contrôle de l’asthme en fonction des recommandations internationales de GINA en 3 niveaux : contrôlé, partiellement contrôlé et non contrôlé.
Au total, 120 patients ont été inclus dont 66 % de sexe féminin, l’âge moyen était de 27 ans [6 ans–70 ans], 13 patients étaient tabagiques, la rhinite allergique a été observée chez 79 patients (66 %). Au total, 47,5 % étaient contrôlés, 26,6 % étaient partiellement contrôlés et 27 % non contrôlés. Les facteurs associés au mauvais contrôle de l’asthme étaient : le sexe féminin (57 % non contrôlé versus 43 % contrôlés), l’obésité avec un IMC>30 (93 % des obèses sont non contrôlés), la mauvaise observance thérapeutique (100 % des patients non observant étaient non contrôlé) et le non-contrôle de l’environnement (100 % des patients qui restaient en contact avec l’allergène n’étaient pas contrôlés et 60 % des patients contrôlés ont déclaré son éviction).
Le contrôle de l’asthme est un objectif majeur du traitement, un accent doit être mis sur le surpoids, sur la bonne observance thérapeutique et un bon contrôle de l’environnement d’où l’importance de l’éducation thérapeutique.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.